L’Eglise Saint Leu


L’église remonte à un lointain passé, elle a été jadis plus importante qu’elle n’est aujourd’hui. Le registre paroissial signale le baptème des 3 cloches en 1628. Le parrain de la seconde étant Charles de la Fontaine, le père du fabuliste.

En 1806, le Conseil trouvera un curé pour venir régulièrement célébrer le culte et la confrérie Saint-Leu qui existait avant 1789, c’est compter sans l’esprit organisateur de Bonaparte, devenu Napoléon 1er, Chierry est une trop petite commune (250 habitants) pour former à elle seule une paroisse, elle est donc réunie à Blesmes qui est plus importante, l’église de Chierry devient simplement une annexe de celle de Blesmes. Les difficultés vont venir de ce mariage de raison imposé, car l’église de Blesmes n’est pas dans un meilleur état que celle de Chierry.




Saint Leu, évêque de Sens au VIème siècle, protecteur des enfants, est un Saint dont les nombreux miracles ont fait qu’il était l’usage, dans plusieurs familles de Paris et des environs, de porter ou de recommander les enfants nouveau-nés. Aussi bien les rois et les nobles de France que les artisans et ouvriers, recouraient à sa protection.

Saint Loup ou Leu, Archevêque de Sens, est fêté le 1er septembre. Devenu religieux à Lérins, il est invoqué pour la guérison du mal caduc, et pour le soulagement des enfants. Il mourut en 623, le 1er septembre dans le village de Brinon qui lui appartenait et dont il avait fait don à la cathédrale. Il fut enterré sous la gouttière de l’Église de Sainte Colombe.
Les principaux monuments de sa gloire sont à Sens, Orléans, Paris, Saint Leu en Normandie… et à Chierry (ndlr). (Source Michel Hérody)